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2013




 

Peut-être de nombreux "Mike"

Un nouveau record de contamination à été détecté sur un poisson pêché dans une baie proche de la centrale de Fukushima-Daiitchi. Sa teneur globale en radioactivité serait 2.540 fois superieure à la norme sanitaire maximale autorisée! Tepco envisage d'installer de nouveaux filets pour limiter au maximum les déplacements des poissons contaminés. Les sédiments marins ont agit comme de véritables reservoirs à radionucléides après le drame. Ils pourraient indirectement être responsables de la contamination de "Mike", le poisson le "plus radioactif du monde ".

(Article paru dans Futura-Sciences le 21/01/2013)

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Mike est un poisson "murasoi" ou bien un Sebaste pachycephalus.

 

"La totale dissémination, l'omniprésence absolue, voilà l'essence du fantôme". (...) "Le fantôme lui, peut se reveiller bien plus tard, impossible de prévoir quand. Ou plutôt, il est toujours là, et nous ne savons pas à quel moment les conséquences d'héberger un fantôme dans son corps se feront sentir".(...) " Dans le pays où je suis née, il y a aujourd'hui une zone devenue fantôme. Elle existe, mais on ne peut la voir. On n'y a pas accès sauf ceux qui, à leur corps défendant, ont affaire à elle. En tant que territoire, elle est inutilisable. Une terre réelle peut ainsi de transformer, en une seconde, en une terre invisible et intouchable. Et c'est de là que surgit le fantôme".

Extrait de "manger fantôme" de Ryoko Sekiguchi. Editions Argol. Mars 2012

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Mike, 30x30cm, acrylique sur papier de soie froissé

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Mike, 70x50cm, acrylique sur papier de soie froissé

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Mike, 50x40cm, acrylique sur papier de soie froissé

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Mike, 70x60cm, acrylique sur papier de soie froissé

Ce sont ces zones que décrit l’écrivain et traductrice japonaise Ryoko Sekiguchi, ces espaces d’après la catastrophe nucléaire de Fukushima. « Une zone devenue fantôme existe, dit-elle, mais on ne peut la voir. On n’y a pas accès, elle est inutilisable. Une terre réelle peut ainsi se transformer, en une seconde, en une terre invisible et intouchable. Et c’est de là que surgit le fantôme.»

 

C’est le cœur même de la tragédie : la disparition du palpable, de la possibilité d’un contact. Le fantôme ne laisse que la trace de ce qui a été, ne laisse subsister qu’un souvenir.

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Fukushima détruit, 110x70cm, encre et acrylique sur papier de soie argent.

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Effondrement, 50X70cm encre et acrylique sur papier de soie

Bopalh,2013, 25x25cm.jpg

Chimique, 25x25cm,encre sur papier de soie

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Centrale, 187X140cm, encre et acrylique sur papier de soie

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